L’abbé IRMINION de Saint-Germain-des-Prés D’IRMINION) de revenus de vignes sur 48 arpents (24 Hectares) situés à Beconcelles (près d’Orge-rus) Beule, Mézière et Auteuil-le-Roi pour environ 1,5 Hectares, le loyer demandé était de 4 muids de vin (255 litres).Les vignes étaient plantées sur des lieux dits existants encore actuellement : la Bove, le Fief, la vente à Colin, le bois de Beynes, la Coudraye, le Poteau, le Clos Georget, la Tuilerie, les Bottines, le Rû de Gaumé etc…En 1602, Nicolas Moreau Seigneur d’Auteuil possédait une Maison rue de l’Église avec un pressoir devant (emplacement de l’école). Il existait deux autres pressoirs : l’un au Seigneur de la Coudraye (Beynes), l’autre à l’abbaye de Neauphle-le Vieux. Tous les vignerons étaient tenus de pressurer leur vin à l’un de ces pressoirs. L’Arpent de vignes valait à cette époque de 100 écus à la Tuilerie à 19 écus au clos Georget.

Il n’a cessé de diminuer ensuite. Les premières maladies sont apparues au XIXe siècle :

Un hiver très rigoureux en 1879 et le phylloxéra ravagea les vignes restantes. Le développement du chemin de fer permettant l’arrivée du vin du Midi n’incita pas la continuation de la culture En 1903, il en restait 15 Hectares. Les dernières vignes et les dernières vendanges eurent lieu après la dernière Guerre Mondiale. Le dernier récoltant Monsieur Robert Veilleard dit avoir cessé en 1950. Le vin d’Auteuil était un vin blanc acide mais ne titrant que 8,5° d’alcool.

L’arpent de Bacchus

Depuis 1992, une Association s’est créée : «l’Arpent de Bacchus» pour faire revivre la vigne d’Auteuil et en 1995, la première nouvelle vendange a eu lieu et le vin produit est très acceptable. Un vin blanc ressemblant à du Muscadet, et titrant 11°. La récolte de 1997 a été de 350 litres environ à la sortie du pressoir.